Nous avons pour objectif de défendre les droits des enfants et des jeunes en matière de protection de la vie privée et d’accès à l’information en favorisant leur littératie numérique et l’expansion de leurs droits numériques, tout en tenant les institutions responsables de protéger les enfants et les jeunes qu’elles servent.
Exemples de notre travail visant à atteindre cet objectif :
Ce rapport recommande aux éducateurs de bien lire les politiques de confidentialité et les conditions d’utilisation pour déterminer comment des renseignements sur les élèves pourraient être recueillis, utilisés et divulgués, et de consulter les responsables scolaires avant de sélectionner des services éducatifs en ligne. Les éducateurs devraient aussi donner des conseils aux élèves sur l’utilisation de ces services éducatifs et le réglage de leurs paramètres afin de mieux protéger leur vie privée.
Cet examen faisait partie d’une grande initiative internationale de ratissage coordonnée par le Global Privacy Enforcement Network (GPEN), un réseau réunissant plus d’une soixantaine d’organismes de protection de la vie privée qui collaborent afin de renforcer la protection de la vie privée dans un contexte de mondialisation croissante.
Les éducateurs recourent à des services éducatifs en ligne pour assurer l’apprentissage des élèves et à des fins de communication et d’évaluation. Ces services sont parfois novateurs, d’accès facile et peu coûteux, voire gratuits, mais leur utilisation peut représenter un risque pour la vie privée des élèves et de leur famille. Parfois, les enseignants utilisent les services en ligne sans l’approbation des administrateurs de l’école, qui sont responsables des pratiques de gestion de l’information de leur personnel. Les conseils scolaires doivent s’assurer que les services en ligne qu’emploient les enseignants sont conformes aux lois ontariennes sur la protection de la vie privée.
Afin de fournir une orientation à ce sujet, le CIPVP a fait équipe avec l’Ontario Association of School Board Officials (OASBO) pour publier une brochure qui renseigne les éducateurs sur les risques que peuvent poser pour la vie privée les services éducatifs en ligne. Nous avons également créé une affiche à télécharger et à installer dans la salle du personnel et le bureau de l’école afin de rappeler aux enseignants de demander l’autorisation d’utiliser ces services.
Cette semaine, Sherry Liang, commissaire adjointe, représente le CIPVP à la 38e Conférence internationale des commissaires à la protection des données et à la vie privée, à Marrakech, au Maroc. Cette conférence rassemble des responsables internationaux de la protection des données pour échanger des connaissances et des orientations sur des questions touchant la protection des données et la vie privée.
Cette année, le CIPVP a coparrainé la Résolution pour l’adoption d’un référentiel international d’éducation à la protection des données personnelles, que les autorités internationales de la protection des données ont entérinée. Compte tenu du besoin urgent de renseigner les enfants sur la protection des données et la vie privée dans le monde numérique d’aujourd’hui, cette résolution établit un référentiel que les gouvernements peuvent utiliser pour élaborer des programmes éducatifs.
Cette résolution et le référentiel contribueront à sensibiliser les gens à cette question importante et à la nécessité d’intégrer des notions sur la vie privée et la protection des données dans les programmes scolaires du monde entier. Il s’agit d’une étape importante en vue de normaliser l’éducation à la vie privée pour les enfants et les adolescents.
Dans le cadre des débats sur l’éducation, la commissaire adjointe Liang a fait un exposé sur l’éducation numérique en Ontario, Canada, dans lequel elle a donné un aperçu des outils d’éducation des jeunes du CIPVP, Ce que les élèves doivent savoir, pour les élèves des 5e, 10e, 11e et 12e années. Ces ressources initient les élèves aux risques des médias sociaux et aux mesures à prendre pour protéger leur vie privée sur Internet.
Parmi les autres résolutions adoptées lors de la conférence, mentionnons la Résolution sur la coopération internationale mise en application (2016) et la Résolution sur le développement de nouveaux indicateurs de la protection des données. Toutes les résolutions entérinées figurent dans le site Web de la conférence.
Un guide pour aider les professionnels qui travaillent auprès des enfants à comprendre que la législation sur la protection de la vie privée ne devrait pas les empêcher de divulguer des renseignements à une société d’aide à l’enfance (SAE) au sujet d’un enfant qui peut être à risque. En fait, les lois de l’Ontario autorisent la divulgation de ces renseignements importants.
De concert avec le Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes, nous avons lancé aujourd’hui un guide pour aider les professionnels qui travaillent auprès des enfants à comprendre que la législation sur la protection de la vie privée ne devrait pas les empêcher de divulguer des renseignements à une société d’aide à l’enfance (SAE) au sujet d’un enfant qui peut être à risque. En fait, les lois de l’Ontario autorisent la divulgation de ces renseignements importants.
Les professionnels de la santé, les policiers, les enseignantes et enseignants, les travailleuses et travailleurs sociaux et d’autres professionnels refusent parfois de donner des renseignements aux préposés à la protection de l’enfance, invoquant la protection de la vie privée pour se justifier. Malgré les bonnes intentions de ces intervenants, ce refus peut mettre un enfant qui a besoin de protection à risque de subir des sévices. Le document Oui, vous le pouvez – Pour dissiper les mythes entourant le partage de renseignements avec les sociétés d’aide à l’enfance dissipe les malentendus courants concernant la protection de la vie privée et la communication de renseignements aux SAE. Il souligne que les professionnels peuvent effectivement divulguer des renseignements pour protéger un enfant contre d’éventuels sévices et que la protection de la vie privée ne devrait jamais les empêcher de le faire.
Nous espérons que ce guide aidera les SAE de l’Ontario à obtenir plus de renseignements dont elles ont besoin pour aider les enfants à risque.