Que rayonne le soleil! Présenter les avantages d’un gouvernement transparent

À l’automne dernier, mon bureau a lancé le Défi de la transparence. Nous avons invité les institutions publiques de l’Ontario à présenter leurs meilleurs projets ou programmes qui démontrent un réel engagement en faveur de la transparence du gouvernement et qui montrent comment les données ouvertes peuvent avoir des avantages concrets pour la vie quotidienne des Ontariens. Les institutions publiques ont relevé le défi!

Mon bureau a recueilli une série d’exemples éloquents d’initiatives en matière de transparence, et les met en vedette dans notre Vitrine de la transparence.

La Vitrine est une galerie 3D en ligne qui présente un éventail de projets d’institutions municipales et provinciales de toute la province. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’y jeter un coup d’œil, je vous encourage à le faire! Vous pouvez parcourir les expositions à partir de votre ordinateur ou de votre téléphone et en apprendre davantage grâce à des graphiques et des vidéos. Les projets sont illustrés par de superbes œuvres d’art numérique originales réalisées par un artiste très talentueux, Aedán Crooke (cliquez sur les renseignements de l’œuvre pour en savoir plus à propos de chacune d’elles).

Par la Vitrine, nous avons voulu mettre en lumière quelques grandes initiatives afin d’inciter d’autres institutions gouvernementales à être plus proactives dans la diffusion de l’information au public et de rappeler à tous les avantages considérables de la transparence et des données ouvertes.

Pour être un organisme de réglementation moderne et efficace, il faut encourager le respect des lois ontariennes sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée par des mesures d’incitation positives, et non se contenter d’appliquer les lois par des ordonnances et des sanctions. La transparence du gouvernement est essentielle à la démocratie, c’est pourquoi « La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne » est l’une des quatre priorités stratégiques du bureau.

La transparence et l’accès à l’information fiable sont plus importants que jamais à l’ère numérique actuelle, où les faits trompeurs et les fausses vérités se répandent comme une traînée de poudre en ligne. La mésinformation et les moyens de la combattre ont fait l’objet d’un épisode récent du balado L’info, ça compte, Confiance et vérité : S’y retrouver dans l’ère de la mésinformation.

Je me suis entretenue avec le Alex Himelfarb, président du comité d’experts du Conseil des académies canadiennes sur les effets socioéconomiques de la mésinformation dans le domaine de la science et de la santé. En tant que professeur de sociologie, haut fonctionnaire fédéral et ancien greffier du Conseil privé qui a servi trois premiers ministres, Alex Himelfarb avait certainement beaucoup à dire sur ce sujet crucial. Si vous avez le temps, je vous encourage à lire le rapport du Conseil des académies canadiennes Lignes de faille (il est long, mais très révélateur!). Pour une version plus brève des principaux points à retenir du rapport, écoutez le balado.

Alex et moi avons parlé de l’effet destructeur de la mésinformation, qui se répercute non seulement les personnes, mais aussi le tissu même de nos collectivités, et engendre des conséquences particulièrement néfastes pour les groupes marginalisés et les populations vulnérables. Si elle n’est pas contrôlée, la mésinformation engendre la confusion et la méfiance, et ébranle non seulement la confiance que nous avons les uns envers les autres, mais aussi envers les institutions gouvernementales, la science et l’université, les médias et d’autres piliers essentiels de notre société.

Tout au long de notre conversation, il est apparu clairement que les organisations gouvernementales doivent jouer un rôle essentiel pour aider à freiner la propagation de la mésinformation en comblant les lacunes en matière de connaissances par des données fiables et fondées sur des données probantes. Comment le fait de mettre à la disposition du public des renseignements de qualité fondés sur des faits, sous une forme facilement accessible, peut contribuer à endiguer le flot de faussetés qui circulent.

Les organismes de réglementation modernes doivent utiliser des outils innovants pour soutenir et encourager les comportements qu’ils souhaitent observer. J’espère que grâce à la Vitrine de la transparence, nous encouragerons d’autres institutions à faire preuve d’une plus grande ouverture et que nous contribuerons à mieux faire connaître et comprendre les avantages des données ouvertes afin de fournir au public les renseignements dont il a besoin pour prendre de meilleures décisions et améliorer sa vie. L’accès à l’information en fait certainement partie, mais il est encore plus important, dans un monde numérique moderne, que les gouvernements publient de manière proactive des renseignements qui contribueront à démystifier les fausses vérités et à rétablir les bases de la confiance nécessaire pour combler les « lignes de faille » croissantes dans notre société.

Je tiens à remercier sincèrement Alex Himelfarb et les autres membres du comité du Conseil des académies canadiennes pour leur excellente évaluation de cette question opportune et pertinente qui devrait préoccuper tous ceux d’entre nous qui se soucient de la vérité et de la transparence.

Je tiens également à remercier tous ceux qui ont relevé notre Défi de la transparence et à féliciter nos exposants pour le travail percutant qu’ils ont réalisé. Nous pensons que le Défi de la transparence deviendra une initiative annuelle. Si votre organisation souhaite participer l’année prochaine, soyez à l’affût.

Pour l’instant, nous vous souhaitons la bienvenue sur notre site Vitrine de la transparence. Venez jeter un coup d’œil et, surtout, profitez de votre visite!

— Patricia